Mon cuisinier à la chaîne est-il prêt à devenir sous-chef?
Les promotions à l’interne offrent beaucoup d’avantages. La promotion d’un cuisinier à la chaîne au poste de sous-chef aide à renforcer la culture dans la cuisine quand c’est fait correctement. Cela vous évite également le souci, le temps et l’argent pour attirer, sélectionner et embaucher quelqu’un de l’externe au poste de sous-chef. Voici des qualités que vous devriez rechercher pour déterminer si votre cuisinier à la chaîne est prêt à passer à la gestion.
Diplôme / grade en gestion culinaire :
Je me rappelle très bien ma première journée à l’école de gestion culinaire. Le professeur nous a dit : « Regardez autour de vous. Si vous vous rendez à la 2e année, plus de 75 % des personnes dans cette pièce ne seront plus là. » Il avait raison! Quand vous réussissez le cours, vous faites partie de l’élite et vous montrez que vous prenez votre carrière au sérieux. Si votre cuisinier à la chaîne a le talent, mais pas la formation formelle, faites en sorte qu’il s’inscrive à un programme.
Rester calme sous pression
Dans un environnement sous haute pression, il s’agit probablement du trait de caractère le plus important. Rester calme sous pression est difficile à enseigner. Si un cuisinier à la chaîne a un tempérament vif, ce n’est probablement pas d’hier. Ce trait de personnalité ne peut être changé du jour au lendemain. Évitez-vous des maux de tête et n’accordez des promotions qu’aux cuisiniers à la chaîne qui restent calmes et posés sous pression.
Solutions aux problèmes :
La cuisine présente un nouveau défi ou problème à régler chaque jour : fournisseurs qui n’envoient pas toutes les quantités commandées, employés qui se déclarent malades, équipement qui tombe en panne, serveurs qui oublient de donner des commandes, etc. Si votre cuisinier à la chaîne est prêt à gérer, il aimera trouver des solutions à ces problèmes.
Ambition/motivation :
Un cuisinier à la chaîne prêt pour la gestion est constamment en train d’apprendre de nouvelles compétences. Il lit probablement des magazines et des livres de cuisine et il écoute régulièrement des documentaires et des émissions culinaires afin d’acquérir des connaissances en dehors du travail. Il est prêt à apprendre et à maîtriser le travail à chaque comptoir et à suggérer des améliorations partout. Il arrive au travail à l’heure et se plaint rarement lorsqu’il doit travailler tard.
Attitude positive :
L’attitude positive va de pair avec savoir rester calme sous pression. Une attitude positive peut mener loin dans presque tous les domaines, mais dans l’industrie de l’hospitalité, c’est vital pour survivre. Votre équipe de direction doit se composer de personnes qui voient le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, des personnes qui font en sorte que les jours comptent au lieu de compter les jours, des personnes qui comprennent le pouvoir d’un sourire et du rire.
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